11.04.2012 / Seaside

Charlie Winston

Show information
www.charliewinston.com
Venue
Seaside
Caprices Festival - Crans Montana:
www.caprices.ch

Tickets:
www.caprices.ch/2012/billets-prix

CHARLIE WINSTON revient…En force !


Après une chevauchée fantastique vers un des plus gros succès de ces dernières années (près de 600 000 albums vendus en France, portés par 4 singles dont "Like A Hobo" numéro 1 du top, deuxième meilleure vente de 2009 derrière les Black Eyed Peas), Charlie Winston est de retour avec l’incroyable énergie positive qui le caractérise plus que tout.
Le Hobo bohème a fermé une première boucle à Toronto en décembre 2010 au terme d'une tournée multi continents, s'est éclipsé quelques semaines en Australie où il a continué à écrire tout comme il n'avait cessé de le faire entre deux bouts de tournée et comme il le fera jusqu'à la dernière minute avant l'entrée en studio en mai.
Au total ce sont pas moins de 28 chansons parmi lesquelles il aura fallu choisir.

A l’écoute de ce nouvel album, on comprend à quel point Charlie est prolixe, incroyablement exigeant et artistiquement ambitieux.

L'album a voyagé. Comme Charlie. Enregistré en deux parties, entre LA et le studio de La Frette, endroit magique des bords de Seine, au sein duquel Feist et M ont accouché de certaines de leurs plus belles heures.
C'est à Brentwood, le village de Los Angeles que l'aventure a démarré.
TONY BERG (producteur de Beck et des Black Rebel Motorcycle Club), exégète exigeant, déjà réalisateur de l'album de MEDI, se révélera être le parfait miroir.
Assisté d'un ingénieur de génie, l'improbable canadien SHAWN EVERETT, il saura tirer le meilleur d'une l'équipe équipe fidèle et soudée.
Comme jadis le Band avec Dylan, BEN EDWARD (harmonica, flutes), DANIEL MARSALA (basse, guitare) et MEDI (batterie, voix) sont partie intégrante du son de Charlie.

"RUNNING STILL", un de ces oxymores dont Charlie raffole (the Oxymorons a même été le nom d'un de ces premiers groupe) sonne d'emblée comme une gifle sonore.
Il est même probable qu'il faudra se faire à ce son nouveau. Et y retourner.
Les quelques premiers auditeurs de ce disque foisonnant vous le diront tous: ces chansons sont addictives.

Comment ne pas avoir envie de réentendre illico "Hello Alone" alors que s'évaporent les dernières notes ? Car tout l'art et la manière de l'homme se résument en sa capacité rare de vous emmener dans des voyages sonores d'une diversité confondante.

Sur "Speak To Me", la voix est l’unique instrument utilisé (hormis le chant du coq). Au total 270 pistes de sons émises uniquement par la bouche d'un Charlie habité pour constituer un des moments de bravoure de ce disque.
Un morceau couché sur "disque dur" comme une fulgurance en vingt heures quasi non stop.

Dans "The Great Conversation" qui a longtemps été envisagé comme titre de l'album, il convoque "Herr Beethoven", et emprunte ses accords pour justifier une ambition artistique dont il est conscient qu'elle ne colle probablement pas avec l'époque. "This song here maybe too much too much to please the ear because it's wordy and démonstrative" que l'on pourrait traduire par "votre oreille risque de friser car cette chanson est bavarde et quelque peu baroque" est à la fois un aveu, un brillant clin d'oeil et une profession de foi.

Sur "Where Can I Buy Happiness", autre titre et texte majeur aux accents quasi introspectifs, Charlie convoque une mélancolie électronique.

"Wild Ones" et "Rockin In The Suburbs" (le single canadien) empruntent  à l'énergie… punk.
"She Went Quietly" et "Lift Me Gently" ballades intimes ne reposant que sur une voix, un piano ou une guitare, dévoilent un minimalisme et une émotion à fleur de peau.

Sur ce disque lumineux et serein, Charlie assume.
"Running Still" sonne comme l'album de l'état de grâce.
Un de ces disques qui permettent à leurs auteurs de confirmer les espoirs qu'avaient fait naître leur prometteur prédécesseur.

C'est bien entendu tout le mal qu'on souhaite à cet attachant personnage que l'on retrouvera sous nos latitudes dès début novembre pour quelques événements (surprise) ici et là.

Une tournée suivra dès le printemps 2012


Go back