17.03.2012 / D! Club
Pony Pony Run Run
Show information
ponyponyrunrun.netVenue
D! Clubwww.dclub.ch
Tickets:
www.fnacspectacles.com
En intitulant leur premier album You Need Pony Pony Run Run, Gaëtan, Amaël et Antonin avaient vu juste. Sorti en 2009, le disque, porté par le carton du tube Hey You, s’est vu couronné d’un formidable succès, à la fois critique et populaire : 110 000 exemplaires vendus, une Victoire de la musique catégorie "révélation du public" en 2010, et une grande tournée qui aura vu le groupe se produire partout en France et aux quatre coins du monde- Japon, Pologne, Allemagne ou lors des plus prestigieux festivals anglais (Glastonbury, The Great Escape). Tout ça, en à peine deux ans. « On ne peut jamais s’attendre à un tel succès, commente le chanteur Gaëtan. D’autant que lors de la création des morceaux, il n’est pas question de faire quelque chose pour plaire spécifiquement. Le seul moteur reste l’envie de créer. » Cette envie donnera lieu au mois de février à un éblouissant deuxième album : simplement baptisé Pony Pony Run Run, il contient assez de petites pépites pop pour se garantir, dès aujourd’hui, une place en or dans les palmarès de 2012. Mais cette envie est, depuis toujours, et la mécanique et l’essence de Pony Pony Run Run- et l’histoire ne date pas d’hier.
Formé sur les bancs de l’école des Beaux Arts de Nantes en 2005, où les frangins angevins Gaétan et Amaël rencontrent celui qui deviendra leur clavier Antonin, Pony Pony Run Run a pris le temps d’apprendre la patience et la persévérance, évitant ainsi les feux de paille et les lendemains qui déchantent auxquels Internet a condamné tant de groupes trop pressés.
Au départ sans label ni tourneur, mais porté par un enthousiasme à toute épreuve, le trio a ainsi promené ses pop-songs à travers l’Europe pendant quatre ans, avant de signer son premier contrat. Antonin: « On partait à l’étranger avec notre propre camion pour jouer partout où on pouvait. Ca nous a forcément préparés à vivre tout ce qui nous est arrivé ensuite. » Une formation sur le terrain à laquelle il faut ajouter l’enseignement reçu aux Beaux Arts, dont le trio revendique l’influence. De ces études, Pony Pony Run Run dit ainsi avoir hérité une façon d’envisager la musique dans une globalité- en accordant autant d’importance au fond qu’à la forme (pochettes, esthétique, vidéos)- et une capacité à composer avec les possibles critiques. « Quand tu donnes la chair de ta chair pendant cinq ans sur des projets plastiques et que tu te fais défoncer en cinq minutes, tu apprends à rebondir. » sourit Amaël.
Bien plus qu’un simple bond, le nouvel album promet des records de sauts en hauteur. Après s’être offert les services de producteur de Frédéric Lo (Daniel Darc, Alex, Beaupain, Stephan Eicher) sur You Need Pony Pony Run Run, le trio, se lance aujourd’hui dans une grande virée en solitaire- c’est Gaétan qui a pris les manettes du vaisseau. Avec dans ses poches une belle fournée de morceaux composés au gré de ses périples (Berlin, Tokyo, Majorque, Angers, Ile de Ré…), le groupe s’est ainsi installé, l’été dernier, dans un studio du pays basque, plus heureux que jamais de renouer avec la création après dix-huit mois sur les routes. "L’intention était de se faire plaisir, de partir sur une base ludique sans intention particulière. L’idée était de faire des chansons, peu importe le registre, la forme, la tonalité." Cette largesse d’esprit va comme un gant à Pony Pony Run Run : biberonné aux radios nineties, le groupe est capable, dans ses références, de citer avec le même engouement Nirvana et Michael Jackson, la dance FM et le rock débraillé de Pavement, la techno minimale et la korean pop.
Preuve supplémentaire de ce désir d’abattre les frontières entre les genres, le deuxième album a fini à Los Angeles, entre les mains du producteur américain Andrew Dawson. Habitué aux grosses pointures hip-hop (Kanye West, Jay Z, Lil’ Wayne), il en a assuré le mixage. Résultat, Pony Pony Run Run est une nouvelle démonstration du talent du trio, le deuxième chapitre d’une histoire faite pour durer. Dressant des ponts imaginaires entre The Cure et Alphaville, Devo et Weezer, Zombie Nation et Steve Reich, Yellow Magic Orchestra et les Sparks, le disque regorge de popsongs taillées pour parler aux coeurs (Just a Song) et aux gambettes (Come Back to Me, Notorious Lady). Il est, pour le trio et pour le monde, la promesse d’une grande année 2012.everything. We were raised on whatever was on the radio, the good stuff and the slightly shocking stuff. A mixture of dance and rock, some very mainstream stuff and then some far more cutting-edge stuff. We like everything. We’re not ashamed to say that we liked No Limit by 2 Unlimited; we don’t look at things on a scale of values. We don’t know what good manners are anymore. We have no guilty pleasures.”
Just pleasures.
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